Les risques industriels et technologiques
Dans quelle mesure les sociétés sont-elles exposées à des risques majeurs et comment peuvent-elles les prévenir ?
Interrogeons-nous sur les termes "risques" ?
Qu'entendons-nous par là ? (cf Vocabulaire)
Introduction
Depuis les années 1950, les risques industriels et technologiques se sont démultipliés et font de nombreuses victimes tous les ans.Ces risques qui peuvent mener à des catastrophes environnementales ou humaines touchent tous les pays.
La séquence ci-dessous, créée par France Télévisions dure 30 mn. C'est une excellente présentation sur le thème des risques et de leurs préventions. Je vous invite à la visionner avant de continuer.
Dans quelle mesure les sociétés sont-elles exposées à des risques majeurs et comment peuvent-elles les prévenir ?
Interrogeons-nous sur les termes "risques" ?
Qu'entendons-nous par là ? (cf Vocabulaire)
Introduction
Depuis les années 1950, les risques industriels et technologiques se sont démultipliés et font de nombreuses victimes tous les ans.Ces risques qui peuvent mener à des catastrophes environnementales ou humaines touchent tous les pays.
La séquence ci-dessous, créée par France Télévisions dure 30 mn. C'est une excellente présentation sur le thème des risques et de leurs préventions. Je vous invite à la visionner avant de continuer.
Évènement brutal qui provoque des victimes et des destructions.
Évènement brutal qui provoque des victimes et des destructions.
Évènement brutal qui provoque des victimes et des destructions.
Danger qui pourrait frapper une population. On distingue les risques naturels (dûs à des aléas naturels) et les risques industriels et technologiques (dûs aux activités humaines).
Fragilité d’un territoire et d’une société face aux risques. Elle est liée au degré d’exposition au risque mais aussi à la capacité de la société à s’en protéger.
15 880
Nombre de victimes du tsunami du 11 mars 2011 au Japon
75 %
Part de l’électricité issue du nucléaire en France
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BHOPAL, INDE
En 1984, une catastrophe se produit dans une usine produisant des pesticides pour une firme américaine. 40 tonnes de gaz toxique se répandent dans le bidonville situé à côté de l’usine, tuant immédiatement 3 500 personnes. Au moins 25 000 seraient mortes, et des dizaines de milliers atteintes de maladies ou d’invalidité.
-
TCHERNOBYL, UKRAINE
Le 26 avril 1986, la centrale nucléaire de Tchernobyl explose, à la suite d’erreurs des opérateurs. Les retombées radioactives contaminent à long terme l’environnement proche de la centrale, mais aussi la quasi-totalité des pays européens.
-
FUKUSHIMA, JAPON
Le 11 mars 2011, un séisme sous-marin au large du Japon provoque un tsunami qui interrompt le système de refroidissement des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima, entraînant leur explosion et des rejets radioactifs. L’environnement est fortement contaminé et on compte plus de 15 000 personnes tuées.
Réponds aux questions du formulaire ci-dessous
A) Des risques de différentes natures pour les sociétés
B) Des risques et des catastrophes en croissance dans le monde
Toutes les régions du monde sont concernées par les raz de marées, les éruptions volcaniques, les cyclones et les tremblements de terre.
Quand ce ne sont pas des catastrophes naturelles (Banda Aceh, Indonésie tsunami en décembre 2004, Haïti cyclone Jeanne en 2010, FUKUSHIMA tsunami 2011), ce sont des évènements provoqués par les Hommes.
Ces catastrophes se sont multipliées ces dernières années :
- SEVESO ACCIDENT CHIMIQUE DE (10 juillet 1976)
- AMOCO CADIZ MARÉE NOIRE DE L' (16 mars 1978)
- BHOPAL ACCIDENT CHIMIQUE DE (2-3 décembre 1984)
- CATASTROPHE NUCLÉAIRE DE TCHERNOBYL (1986)
- EXXON VALDEZ MARÉE NOIRE DE L' (24 mars 1989)
- ERIKA MARÉE NOIRE DE L' (déc. 1999)
- AZF ACCIDENT DE L'USINE (21 septembre 2001)
- PRESTIGE MARÉE NOIRE DU (nov. 2002)
- GOLFE DU MEXIQUE MARÉE NOIRE DANS LE (2010)
A) Des sociétés humaines inégalement vulnérables
Le cyclone Jeanne frappe les Etats-Unis
Le cyclone Jeanne a légèrement faibli hier après avoir frappé la Floride, où les autorités ont demandé à trois millions d'habitants d'évacuer les zones les plus menacées. Ce quatrième ouragan à frapper les côtes sud des Etats-Unis en six semaines a fait d'importants dégâts, mais aucune victime n'était recensée hier soir.
En revanche, le passage de Jeanne à Haïti tourne à la catastrophe humanitaire. Selon des estimations, toujours provisoires, 1.316 morts, 1.097 disparus et 3.000 blessés ont été recensés. De nombreux quartiers des Gonaïves, dans le nord-ouest du pays, sont encore inondés, et le désordre règne dans la ville, où la plupart des habitants n'ont pas encore reçu d'aide humanitaire. Le mécontentement de la population privée d'électricité et manquant de produits de première nécessité grandit chaque jour. Les autorités sont dépassées par les événements, et l'assistance repose presque exclusivement sur la communauté internationale.
Si les distributions d'aide alimentaire se sont multipliées, les habitants se plaignent qu'elles se déroulent dans les mêmes quartiers. Mais il serait dangereux de procéder à des distributions dans les quartiers aux rues étroites, chaque arrivée d'aide déclenchant une mini-émeute. « Nous sommes dans une logique de crise humanitaire qui s'ajoute à une crise chronique », a relevé le coordinateur de l'aide internationale, Eric Mouillefarine.
Article paru dans le journal Les Échos, le 27 septembre 2004
«Comme si j’étais toujours au Rana Plaza. Morte»
Par Michel Henry, Envoyé spécial à Savar (Bangladesh) — 24 mai 2013...Libération
Shafiqul Nurunnabi, 27 ans, est assis en tailleur sur son lit, torse nu. Pour lui, ça va : une plaie à la tête, un poignet cassé, une cuisse blessée. Le 23 avril, quand des fissures importantes sont apparues dans le bâtiment, les 3 500 employés ont quitté les lieux. Le lendemain, le matin du drame, une «sorte d’ingénieur» est venu vérifier. On leur a dit qu’ils pouvaient y aller, «au nom de Dieu». «Mais Dieu n’était pas en notre faveur», dit Shafiqul. Toutes les victimes racontent la même chose : on les a menacés si elles refusaient. «J’allais perdre mon salaire du mois et mes 117 heures supplémentaires, dit Shafiqul. On était obligés d’y aller.»
Alors, Shafiqul, «contrôleur qualité» payé 80 euros, y est allé. Mais à peine au travail, l’électricité a sauté. Quand les générateurs ont démarré, il y a eu des vibrations et «comme un coup de tonnerre venant du ciel», selon une rescapée. L’immeuble de neuf étages s’est replié d’étage à étage. Shafiqul, qui travaillait au 8e, s’est retrouvé au 3e, dans le noir, gluant de sang - pas le sien. Il a épongé avec son pantalon. Il entendait des cris et des appels, mais il était seul, craignait de manquer d’air, de se faire écraser. Il s’est souvenu du conseil de sa mère : «En cas de problème, ne bouge pas.» Au bout de deux jours, on l’a sauvé. «Dieu peut créer des miracles, j’en suis la preuve», dit-il. Pas comme son cousin déchiqueté. On l’a retrouvé décapité, reconnu seulement à son badge d’identification.
Et maintenant ? Les victimes réclament des sanctions. « Le Rana Plaza, c’est la preuve qu’au Bangladesh, il n’y a pas que des catastrophes naturelles, certaines sont créées par l’homme », soupire la doctoresse Nasima. Le permis de construire donnait droit à six étages, mais le propriétaire en a rajouté trois.
Ce devait être un immeuble de commerces et de bureaux, pas fait pour supporter les machines et générateurs de cinq ateliers de confection.
Selon l’enquête, le bâtiment était construit en partie sur un marécage comblé avec des déchets. Les murs ? Du ciment de mauvaise qualité mélangé à du sable. Les poutrelles de béton armé ? Médiocres. [...] La tragédie va-t-elle pousser à des changements sur la sécurité au travail? Beaucoup l’espèrent, peu y croient.
B) Des sociétés résilientes ?
Définition : c'est la capacité qu'a une communauté exposée à une catastrophe de revenir à un fonctionnement normal
Nous constatons :
une vulnérabilité moindre et une résilience forte | une vulnérabilité forte et une résilience faible |
dans les pays développées | dans les pays émergents et en cours de développement |
- investissements forts dans la prévention - Investissements forts dans la protection | - investissements faibles dans la prévention - Investissements faibles dans la protection |
A) La culture du risque, élément central dans l’anticipation et la gestion des risques
Les petits japonais sont sensibilisés dès l'enfance aux risques naturels. A Tokyo les élèves font jusqu'à 6 exercices par an pour s'entraîner et prévenir les risques. Une fausse alerte se déclenche. Les enfants se rassemblent, se mettent sous les tables et évacuent.
"Les catastrophes naturelles arrivent quand on a oublié" disait un physicien japonais d'où l'importance de se préparer tout au long de sa vie.
Ecoute le reportage audio ci-dessous (à partir de 6mn20)
B) Agir à toutes les échelles
tant localement qu'au niveau national voire international avec notamment le réseau mondial de sécurité et de sureté nucléaire de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
C'est un réseau humain et une plateforme web qui permet à ses membres d’échanger des connaissances et des services en matière de sécurité et de sûreté nucléaires en vue de parvenir à un haut niveau de sûreté et de sécurité nucléaires dans le monde.
Le statut de l’AIEA a été approuvé le 23 octobre 1956 par la Conférence sur le Statut de l’Agence internationale de l’énergie atomique, qui s’est tenue au Siège de l’Organisation des Nations Unies. Il est entré en vigueur le 29 juillet 1957.
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